Jouy-en-Josas – Cambriolage d’un laboratoire : quid du devoir régalien de l’Etat?

Dans la suite de l’article au sujet de la récente effraction contre la boutique de vins à Jouy, contrib.city a été informé que dans la nuit de vendredi à samedi dernier, le laboratoire d’analyse médicale du centre-ville a été cambriolé. Situé à côté du parking de la mairie, près des locaux de la Police municipale, le ou les malfaiteurs présumés ont fracassé la porte du site temporaire du laboratoire (type Algeco®) puis ont volé la caisse (300 €). Selon un membre médical, aucun document ni aucune donnée électronique n’a été volé. Une plainte ayant été déposée, une enquête est en cours.

Contrib.city, à tort ou à raison, ne peut s’empêcher de rapprocher les deux délits : l’effraction chez le caviste et le cambriolage du laboratoire. Ces larcins ont été commis tous les deux la nuit, à six jours d’intervalle, avec rien ou peu de valeurs volées et la porte de devant fracassée. On pense, mais sans certitude, à des compères ayant un besoin urgent de liquidités et peu entraînés dans les actions de casses.

Par contre, la question déjà évoquée dans le dernier article de CC prend encore plus de sens : comment se fait-il que dans un pays ployant déjà sous une montagne d’impôts et de taxes,  un des services régaliens de l’Etat français – la sécurité – ne soit que moyennement assuré sur certains territoires? Des habitants évoquent, comme explication, le fait que la Police de proximité a disparu, et plus concrètement, le commissariat de Vélizy-Villacoublay, géographiquement proche de Jouy-en-Josas. Certaines autorités citent la grande superficie de Jouy-en-Josas : petite ville en terme de population (8400 hab.) mais étendue sur plus de 10 km², le tout dans une vallée.

Le débat est ouvert mais la question de la sécurité des biens revient sur le devant de la scène. Des réponses sont nécessaires.

(Photo de couverture : le laboratoire, hébergé dans un abri temporaire depuis plusieurs années, est situé à côté du parking de la mairie et de la Police municipale. Un vigile privé veille pendant les heures d’ouverture. En effet, d’après le personnel médical, certains labos ont été le théâtre de violences du fait du Covid. Photo : BdF le 1 juillet 2021.)