Nous foulerons ces champs de forêts
Nous foulerons ces champs de forêts
Répondant par de simples murmures
Au bruit crissant des feuilles.
Nous parlerons des arbres en larmes
Tristement penchés sur une fin
Avant glacis et frimas.
Nous nous tiendrons par la main
Offrant nos doigts aux destinées
De l’automne fané.
Nous palperons des ombres
Pour descendre dans le cœur froid
Des cryptes odorantes.
Nous atteindrons le jour
Aurore fondue
Revivante en son signe.
Gilberte de Salaberry
in Poèmes II (Grassin. Editions 1962)
(Photo : BdF. Sologne, le 17 janvier 2015)
Merci, Tremblevif.
Merci joli poème