Entre savoir-faire français et McKinsey, le gouvernement a choisi

Entre 13 000 et 16 000 euros par jour de conseil, ça fait cher le conseil, mais ce constat n’est apparemment pas partagé par le gouvernement français. Savez-vous pourquoi ?

Nous savions que notre gouvernement considérait sa population, les élus locaux et son personnel soignant comme de la vermine mais à ce point là, non.

L’entreprise privée américaine McKinsey, qui conseille le gouvernement français sur la stratégie vaccinale, facture 130 000 euros par semaine. Conseiller des menteurs, des incompétents et des technocrates sans âme, voilà les missions de McKinsey qui a déjà reçu 100 millions d’euros des gouvernements mondiaux selon Libération

Inutile de vous dire que cet argent est le vôtre, le mien, celui des françaises et des français. Celui aussi des restaurateurs et du personnel de la culture qui sont interdits de travailler pour des raisons encore floues.

Ainsi, il n’y a pas d’argent magique, sauf pour McKinsey.

Indépendamment de ce qu’on pense du vaccin, la France est le pays qui vaccine le moins au monde, compte-tenu des autres pays, comme le souligne un article de RTL du 4 janvier.

Alors on peut raisonnablement se demander ce que fait réellement cette entreprise de conseil privé avec tout cet argent ? Que sait-on de cette entreprise ?

La folie du business

L’entreprise McKinsey s’est fait connaître du grand public par un scandale sanitaire bien connu aux USA. McKinsey était alors au service de Purdue Pharma, spécialisée dans la vente de médicaments opioïdes que la justice américaine a reconnu être à l’origine de plus de 300 000 décès en 20 ans, information que l’on peut trouver dans le Figaro du 8 janvier.

C’est un article de Capital du 8 janvier qui nous révèle que McKinsey proposait alors aux laboratoires pharmaceutiques comme Purdue Pharma de faire un rabais à chaque overdose, afin de vendre encore plus de produits qui tuaient et provoquaient ces overdoses.

Proposer une réduction sur un médicament qui provoque des overdoses à un client qui a fait une overdose, c’est du génie non?

Le cynisme de cette entreprise est délirant. Mais c’est pourtant ces individus qui pilotent la stratégie vaccinale en France aujourd’hui.

Qu’en est-il des contrats passés avec trois autres cabinets de conseil privés, tels qu’Accenture, Citwell et JLL? La Direction générale de la santé s’est refusée à tout commentaire.

Un entreprise pas si inconnue

Ce n’est pas tout. Pendant les élections présidentielles de 2017, un candidat alors en pleine construction de son programme poubelle s’était attaché les services d’un membre du cabinet McKinsey. Marianne révèle que ce candidat n’est autre qu’Emmanuel Macron lui-même.

Enfin, parmi les membres de ce prestigieux cabinet de conseil qui facture des millions pour des prestations opaques, qui retrouve-t-on? Victor Fabius, qui n’est autre que le directeur associé de McKinsey à Paris et fils de Laurent Fabius, membre actuel du conseil constitutionnel français.

Le gouvernement profiterait-il de la crise sanitaire pour faire des affaires ou, au moins, retourner les bons services rendus entre copains?

Dans ce cas, à quoi servent nos 250 préfets, nos 42 ministres, notre haut commissaire au plan, Santé Publique France, la Haute Autorité de Santé, les ARS?

Ils ne servent à rien.

Le gouvernement français a donc choisi. Entre l’entreprise privée américaine qui conseille de faire du business sur la mort des gens et la diversité des compétences issue de l’hôpital public et des collectivités territoriales et locales pour gérer le vaccin, il a choisi la première option.

Entre la gratuité et la dépense surréaliste, le gouvernement a choisi.

Entre souveraineté sanitaire et scandale pharmaceutique, il a choisi.

Entre savoir-faire français et McKinsey, il a choisi.

Moi, entre ce gouvernement et ma vie j’ai aussi choisi.

(Photo de l’article : AFP)

Mise en page & informations géographiques : B. de Foucauld.

 

Une réflexion sur “Entre savoir-faire français et McKinsey, le gouvernement a choisi

  • 14 janvier 2021 à 13 h 50 min
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    Encore un exemple de conflit d’intérêts, impliquant des autorités françaises, mais cette fois-ci à l’échelle internationale. Transparency International nous informe qu’entre 2012 et 2019, la France n’arrive toujours pas à améliorer la transparence de son organisation politique : elle oscille continuellement entre 71 et 69 points, bien derrière les pays de l’Europe du nord et l’Allemagne. Cf : https://www.transparency.org/en/cpi/2019/results/fra.
    Les Etats-Unis ont vu leurs score passer de 76 points (2015) à 69 (2019). Cf : https://www.transparency.org/en/cpi/2019/results/usa

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