Jouy-en-Josas – L’adjoint Marc Bodin réprouve-t-il les fausses déclarations de son édile, MH Aubert?

Le 14 février dernier, M. Bodin, dans un réseau social, avait relayé un message de son groupe politique qui accusait, entre autres, Contrib’City et moi-même, de duperie, sous prétexte que j’avais fait partie, voici presque dix ans, de la liste de candidature de Flavien Bazenet (campagne municipale de 2014). 

Le soir même de la publication du post, j’avais envoyé un courriel à l’adjoint au Maire de Jouy-en-Josas, délégué aux finances et aux travaux. Dans ce message, j’interpelais ce délégué en lui demandant s’il réprouvait les fausses déclarations, sur l’honneur, de sa tête de liste, Marie-Hélène Aubert. Je précisais même que si cet élu jovacien désavouait les mensonges du maire de Jouy (également vice-présidente de la communauté de commune de Versailles-Grand Parc ainsi que du Conseil départemental des Yvelines), je le remerciais à l’avance de signaler, avant le 20 février 2024, son positionnement par rapport aux mensonges de cette élue yvelinoise.

Le 23 février 2024, je n’avais toujours pas reçu, de la part de l’adjoint délégué aux finances, un message m’indiquant qu’il désapprouvait les mensonges de l’édile jovacien à la HATVP et donc aux électeurs.

A titre d’information, j’avais déjà contacté Marc Bodin, le 24 mars 2023, via un mail où je lui demandais s’il réprouvait, ou non, les largesses accordées, pendant plusieurs années, entre Marie-Hélène Aubert et son Premier-Adjoint, Gilles Curti. Pour toute réponse, il avait demandé conseil à sa cheffe politique et avait questionné cette dernière à savoir si d’autres élus avaient reçu le même mail (il était le seul destinataire).

On pourrait croire Marc Bodin très timide : un site d’informations (CC) demande à un élu de clarifier sa position par rapport aux agissements de son édile mais cet adjoint n’ose pas répondre. Rien de bien extraordinaire pourtant : une simple demande à un conseiller municipal dans le cadre de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen (art 15 : la société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration) et de la Charte de Munich [1]Les journalistes revendiquent le libre accès à toutes les sources d’information et le droit d’enquêter librement sur tous les faits qui conditionnent la vie publique. Le secret des affaires publiques ou privées ne peut en ce cas être opposé au journaliste que par exception en vertu de motifs clairement exprimés. Mais peine perdue : malgré la simplicité des messages, le délégué aux finances n’a jamais osé répondre à Contrib’City, et donc à ses lecteurs dont une partie est jovacienne. Ah! Une telle pudeur pourrait mériter, d’un certain point de vue, bien des éloges!

Pourtant, le même délégué aux finances, le 12 octobre 2020, en plein Conseil municipal, n’avait pas hésité, sous le contrôle et la responsabilité du maire, à accuser CC de publier des informations diffamatoires, calomnieuses et outrageantes. Pour rappel, Contrib’City avait dénoncé le fait que MH Aubert avait déclaré, sur l’honneur, pendant des années, 484 € de revenus mensuels alors qu’elle était conseillère départementale et adjointe au maire (délégation aux solidarités) avant de devenir également maire de Jouy-en-Josas et vice-présidente de Versailles Grand Parc. L’ensemble de ces revenus sont pourtant des informations publiques, accessibles par Internet.

Le 20 janvier 2021, Marie-Hélène Aubert, pour être complètement transparente, selon ses propres mots, lors de son intervention sur un Facebook Live, reconnaissait publiquement qu’elle gagnait 6300/6400 € par mois. On était loin des 484€ mensuels publiés sur le site de la HATVP!

Deux questions alors peuvent se poser : pourquoi, d’une part, au lieu d’accuser Contrib’City, le délégué aux finances de Jouy-en-Josas n’a pas plutôt signalé les fausse déclarations de la maire de la commune comme le demande la loi? D’autre part, qui a fait preuve de duperie : Contrib’City? Non : chaque fait dénoncé a été prouvé et malgré la menace de plomb dans la tête, ce site d’informations n’a jamais été attaqué. Peu importe les liens sociaux tissés à l’échelle locale, au sein de l’ensemble des quartiers de Jouy-en-Josas! Peu importe les sensibilités diverses qui participent à la richesse du débat, lorsque ce dernier peut avoir lieu! Ce qui est important, c’est la sincérité des participants, élus ou simples citoyens, à la Chose Publique, c’est-à-dire à ce que les Romains de l’Antiquité appelaient : la Res Publica.

Mais rien de durable ne peut être réalisé dans le mensonge.

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Article 40 du Code de procédure pénale

Toute autorité constituée, tout officier public ou fonctionnaire qui, dans l’exercice de ses fonctions, acquiert la connaissance d’un crime ou d’un délit est tenu d’en donner avis sans délai au procureur de la République et de transmettre à ce magistrat tous les renseignements, procès-verbaux et actes qui y sont relatifs.

 

Mail du 16 février 2024 adressé à l’adjoint Marc Bodin, délégué aux finances et aux travaux à la mairie de Jouy-en-Josas. L’élu n’a pas répondu et donc n’a pas clarifié auprès de Contrib’City sa position par rapport aux fausses déclarations à la HATVP de sa cheffe de file, MH Aubert.

 

Mail (24 mars 2023) adressé à Marc Bodin lui demandant de clarifier son point de vue par rapport aux largesses accordées entre le maire de Jouy, Marie-Hélène Aubert, et son premier adjoint, Gilles Curti. Le délégué aux finances et aux travaux a répondu à Contrib’City en demandant conseil à MH Aubert.

 

(photo de couverture : Marc Bodin, adjoint au maire de Jouy-en-Josas. Source : site de la mairie )

 

 

 

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