Elections Jouy-en-Josas – Marie-Hélène Aubert refuse le débat

Vendredi 28 février, à 18h19, la candidate a informé contrib.city, via une porte-parole, qu’elle ne souhaitait pas participer à un débat. D’après la personne mandatée – M.H. Aubert n’avait pas jugé bon de répondre directement au site – ces discussions publiques sont réservées aux élections présidentielles.

Oui, effectivement, les candidats aux élections présidentielles participent à des débats. Quitte à utiliser des avions, ils rencontrent aussi les habitants dans leurs villes. S’ils mènent les deux types d’actions – des conférences contradictoires avec leurs adversaires et des rencontres avec les électeurs – c’est bien parce que ces deux activités publiques se complètent étroitement et construisent la démocratie, notamment à l’échelle locale.

Mon expérience dans la réhabilitation de logements sociaux (privés et publics) – sujet ô combien sensible et complexe – m’a appris que c’est dans le dialogue et l’échange d’expériences et d’idées avec les différents acteurs d’un dossier urbanistique et social, même avec des intérêts apparemment différents, que résident les solutions. Que ce soit en Région parisienne, à New York ou à Londres, là où mes différentes pérégrinations m’ont amené, j’ai constaté que c’est en aidant les familles, les propriétaires et les responsables (collectivités et associations) à se rencontrer, que non seulement les problèmes d’insalubrité se résolvaient mais que des questions connexes à l’habitat, comme l’éducation, la formation professionnelle, les transports, les risques environnementaux (incendie, inondation) et la protection des espaces verts  trouvaient également des réponses.

Comment cela est-il possible me direz-vous? C’est simple : que ce soit dans une commune, un quartier ou un immeuble, lorsqu’une situation urbanistique et sociale se dégrade, tous les acteurs en souffrent et se retrouvent confrontés à une spirale négative. Un problème d’insalubrité entraîne la baisse du paiement des loyers et celle des investissements locaux, puis le départ des habitants (ceux qui peuvent partir) qui sont ensuite remplacés par d’autres, plus pauvres même s’ils sont riches d’idées et de dynamisme. L’image de la ville, du quartier ou de l’immeuble s’enfonce progressivement et sûrement. Sauf que…Une solution est possible et je l’ai expérimentée : elle a prouvé son efficacité, et sa rentabilité, tant sur le terrain que dans la recherche académique, la deuxième n’étant pertinente qu’après avoir été testée avec la réalité (péri)urbaine quotidienne. La solution de la rencontre contradictoire fut simple mais elle m’a demandé du courage, du moins en Région parisienne, avant que petit à petit, les différents acteurs prennent conscience que leurs intérêts se rejoignaient.

Refuser aux Jovaciens un débat pour les élections municipales (quitte à l’organiser en direct sur Internet du fait des récentes mesures sanitaires) prive ces derniers d’une discussion publique interactive d’où auraient émergé des validations d’expériences et d’idées nouvelles. Ce débat aurait permis à chacun des deux prétendants de ne plus être dans la communication (c’est le mot contemporain pour dire publicité) mais bien plutôt dans la confrontation des programmes, tout en respectant les temps de parole. Cette rencontre, acceptée par l’autre candidat, Grégoire Ekmedje, aurait aidé (encore) davantage chaque habitant(e) de Jouy-en-Josas à participer à la vie quotidienne de sa commune et à s’intégrer à la Res Publica locale.

Liens :
https://www.unavenirpourjouy.fr
facebook : Rassemblement pour Jouy – Twitter : RPJouy

Montage de couverture : BdF.
Sources : RPJ et UAPJ.

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