Didier Le Roux, entrepreneur : survivre et s’adapter

Didier s’implante aux loges vers l’an 2000, en rachetant un garage qui existe depuis 1970 voire depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Depuis vingt ans, au sein du groupe Renault, Le Roux, un passionné de sports automobiles, a développé son activité de vente, location, réparation et contrôle technique de véhicules automobiles. Par le biais de la compétition, il a appris les différents rouages de cette industrie et il a fait ses premières armes. Aujourd’hui, Didier est à la tête d’une PME employant plusieurs dizaines de salariés et, en tant qu’habitant de Jouy-en-Josas (à la limite des Loges), fait partie du paysage humain et urbain de ces deux communes.

Aujourd’hui, ce chef d’entreprise réussit à traverser la crise grâce, d’une part, à une organisation à la fois structurée et souple, ainsi qu’à des fonds qu’il a pu mettre en réserve dans un but de futurs investissements ou de paliers à une éventuelle crise. Voilà ce que l’on appelle un homme prévoyant, plutôt fourmi que cigale.

Pose d’un panneau en verre. Contrôle Technique Renault SAS Le Roux, à Versailles (Yvelines). Photo : Didier Le Roux (avec son aimable autorisation).

Avec la pandémie[1]A titre de rappel, une pandémie est l’expansion d’une maladie contagieuse sur plusieurs continents. Elle fait partie des catastrophes naturelles., Didier a dû se battre pour trouver des protections en plexiglas, afin de prévenir les risques de transmission entre les clients et ses employés. Les fournisseurs classiques étaient bloqués. Il a dû recourir au système D, c’est-à-dire trouver de nouveaux moyens pour adapter son entreprise à ce contexte de crise : il a appelé tout son réseau de dépanneurs et de médecins-urgentistes.

      Agence Renault SAS Le Roux à Fontenay-le-Fleury (Yvelines). Photo : Didier Le Roux (avec son aimable autorisation).

Le Roux, depuis une dizaine de jours, a recommencé son activité, essentielle pour l’économie locale : sans entretien de véhicules, beaucoup de personnes devant absolument se déplacer pour leur travail resteraient coincées, à commencer par les chauffeurs-livreurs. Cette réouverture, partielle, a permis de maintenir une partie du personnel au travail. Les employés peuvent ainsi continuer à exercer leurs compétences acquises et rester dans la dynamique de leur secteur, pourtant touché de plein fouet.

Mais Didier est confronté aux contradictions du gouvernement, dans les domaines sanitaire, fiscal ou social.

Le chef d’entreprise est responsable de la sécurité de ses employés durant leur temps de travail, ce que Didier fait du mieux qu’il peut d’autant plus que la plupart de ses employés travaillent pour lui depuis plus de cinq ans. Mais le manque de matériel de protection se fait cruellement sentir. Le Roux, grâce à son réseau dans le milieu médical, a pu obtenir quelques masques. Les aides financières? Didier attend encore : à ce jour, aucune nouvelle, notamment en ce qui concerne le chômage partiel. Avant la crise, quand les employés avaient reçu une prime pour Noël, l’un d’eux s’était exclamé : c’est la prime Macron! Non, c’est la prime Le Roux avait corrigé le chef d’entreprise[2]Une petite précision est nécessaire : quand un responsable public accorde une aide, il ne s’agit que de l’argent ou de la dette des contribuables. Il faudrait alors s’exclamer : la prime des contribuables! A l’inverse, quand un chef/propriétaire d’entreprise privée accorde une prime à ses employés, c’est avec l’argent de son propre capital professionnel..

En conclusion, Didier Le Roux avoue se sentir quelque fois seul au monde. Cette crise du Corona a l’avantage de montrer, une fois de plus, les déficiences structurelles de l’organisation de la France vis-à-vis des petites et moyennes entreprises (PME). N’oublions pas que ces dernières, en 2017, ont généré 199 milliards d’euros de valeur ajoutée et employaient 2,8 millions de personnes[3]GRAIGNON Maïté, LEMAIRE Franck, THIEBOT-GOGET Karelle, Bulletin de la Banque de France – La croissance de l’activité des PME françaises se consolide en 2017, 218-4 juillet/août 2018. [Consulté le 23 avril 2020]. Disponible sur : https://publications.banque-france.fr/sites/default/files/medias/documents/bdf218-4.pdf.

Agence Renault SAS Le Roux. Les Loges-en-Josas (Yvelines). Didier se tient derrière le nouveau panneau de plexiglas.  Photo : D. Le Roux (avec son aimable autorisation).

Contrib’City en profite pour rendre hommage à tous les créateurs et/ou chefs de PME qui parviennent, avec des fonds privés, dans un numéro d’équilibre absolument étonnant, à produire des biens et/ou des services, à embaucher des actifs, à financer une partie du budget public et, last but not least, à créer de véritables liens sociaux à l’échelle locale ou régionale quand ce n’est pas à celle de l’Europe ou du monde.

 

L’équipe Renault SAS Le Roux    Mail : societesasleroux@gmail.com

Garages 

1 Route du Petit Jouy 78350 Les-Loges-en-Josas. Tel : 01 39 07 12 50

46 av de St Cloud, 78000 Versailles. Tel : 01 30 21 20 20

1 av de la République, 78330 Fontenay le Fleury. Tel : 01 34 60 98 98

Contrôle technique

23 rue St Charles, 78000 Versailles. Tél :01.39.51.80.73

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Références[+]

2 réflexions sur “Didier Le Roux, entrepreneur : survivre et s’adapter

  • 26 avril 2020 à 19 h 23 min
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    Oui merci pour cet article qui est un vrai encouragement pour nos entrepreneurs.
    Voir en ce sens dans le magazine Famille Chrétienne n°2206 du 25 avril au 1er mai 2020: les entrepreneurs français face à la crise

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  • 25 avril 2020 à 8 h 26 min
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    Bravo pour cet article qui montre la faculté d’adaptation de nos entrepreneurs pendant cette crise sanitaire.

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